Un achalandage plus important que prévu a été enregistré, cet été, sur la nouvelle surface de DEK hockey de Sainte-Justine.
Le directeur des loisirs, Roland Charest, a indiqué que des activités officielles avaient lieu quatre soirs par semaine, alors que le plan initial était de trois, «ce qui était au-delà de nos espérances », indique-t-il d’emblée.
À compter du mois d’août, on avait un groupe de filles qui jouaient chaque vendredi soir et le samedi, on avait un groupe de travailleurs de la construction, venant de partout dans la région et même de la Beauce, qui était présent et encore là, le calibre était très bon. »
En cette année de pandémie, le gouvernement n’a autorisé la pratique du DEK hockey qu’à la mi-juin. N’eut été de cela, M. Charest est d’avis que les inscriptions auraient été plus nombreuses. « On aurait eu des ligues qui auraient pu se greffer dès le mois de mai, mais il était trop tard quand le coup d’envoi a été donné. Il y en a qui s’étaient inscrits ailleurs entre-temps. C’est dommage. »
«On avait les lundis et mercredis soirs qui étaient libres en raison du soccer et ce sera le cas l’an prochain aussi. Ce seront des plages-horaires qui seront disponibles et il y en aura aussi les week-ends », précise M. Charest qui ajoute qu’il en coûtait 40 $ de l’heure pour louer la surface de jeu, tarif qui selon lui est plus que concurrentiel.
Dans un autre ordre d’idée et en marge de la saison hivernale qui approche, M. Charest indique que les Loisirs de Sainte-Justine entendent faire la promotion du hockey féminin auprès des jeunes filles de la région. « Les jeunes filles jouent souvent avec les gars jusqu’à l’âge de 12 ou 13 ans et après, elles ne peuvent plus vraiment jouer dans le hockey organisé, alors nous les accueillons chez nous. Nous sommes les seuls à le faire», précise M. Charest qui ajoute que les Loisirs de Sainte-Justine réservent une période de 90 minutes à ces jeunes filles, chaque vendredi soir, depuis de nombreuses années.
« On sent toutefois que les groupes commencent à diminuer, ce qui le cas l’an dernier. Est-ce en raison des études ou d’un manque d’intérêt, on ne sait pas, mais on va les inviter à venir jouer ici cette année. »
Par ailleurs, Roland Charest mentionne que la pandémie de COVID-19 n’a pas eu d’effets sur les inscriptions jusqu’ici cette année, que les équipes sont fidèles au poste et que tout le monde a confirmé son retour. « On va ouvrir la machine et on peut même dire leur qu’il reste de la place. Nous accordons aussi beaucoup d’heures de glace au patinage et au hockey libre. »
Source : Serge Lamontagne, La Voix du Sud
crédit photo : Éric Gourde
Last modified: 1 octobre 2020