Histoire et localisation

Photos

La nature a doté Sainte-Justine de nombreux atouts.  La beauté de ses montagnes et ainsi que ses grands espaces champêtres et boisés font le ravissement des visiteurs.

Histoire

Sainte-Justine est située au sud-est de Québec, au coeur des Appalaches, près de la frontière des États-Unis. Elle fait partie de la MRC des Etchemins, dans la région de la Chaudière-Appalaches.

Le nom de Sainte-Justine évoque Marie-Justine Têtu (1833-1882), fille du lieutenant-colonel de la milice et marchand de Québec, Charles-Hilaire Têtu. Elle était l’épouse de Hector-Louis Langevin qui a laissé son nom au canton de Langevin et qui a été d’un précieux secours aux Trappistes dans leurs premières années. Il fait aussi référence à Justine de Padoue, martyre considérée comme sainte par l’Église catholique romaine.

On attribue une des premières vagues de colonisation de Sainte-Justine aux moines trappistes qui sont venus s’y installer le 24 juin 1862 à la suggestion du curé de Sainte-Claire. Des colons de cette paroisse ont aidé les Trappistes à faire le voyage qui se faisait en partie à pied et à ériger leur premier abri. Le canton de Langevin venait à peine d’être ouvert à la colonisation.

En 1867, la construction du monastère de Notre-Dame de la Trappe du Saint-Esprit est terminée. Il accueillera une soixantaine de religieux en provenance de l’Europe et du Canada. En l’absence de soutien d’une maison-mère et devant les difficultés de recrutement, le 22 octobre 1872, la Trappe du Saint-Esprit sera dissoute et le monastère ainsi que le terrain sur lequel il a été bâti sont vendus. Le premier curé de Sainte-Justine (de 1868 à 1885) était le seul moine à être resté après la vente. Il s’agit du Père Henri de Brie.

La fondation de la municipalité du township de Langevin a eu lieu le 1er janvier 1870 et le township de Langevin devient la paroisse de Sainte-Justine le 27 janvier 1892.

Sainte-Justine raconté par Roch Carrier

Biographie

© Musée canadien de l’histoire

Le chandail

Ce court métrage d’animation, avec humour et nostalgie, ressuscite l’époque des années 1940 où tous les jeunes étaient subjugués par leur idole, Maurice Richard. L’écrivain Roch Carrier n’y échappa point et il nous livre ici les impressions et les sentiments d’une enfance à Sainte-Justine empreinte des modèles du temps.

Réalisé par Sheldon Cohen – 1980