ETCHEMINS. Au cours de l’automne, toutes les municipalités du Québec devaient déposer, auprès du ministère de la Sécurité publique, un nouveau plan de sécurité civile visant la mise en place de mesures permettant de faire face à toute catastrophe naturelle ou événement majeur pouvant survenir sur leur territoire.
C’est en mai 2018 que le ministère avait demandé aux municipalités de travailler à la réalisation de ces nouveaux plans d’urgence, laissant 18 mois à celles-ci pour s’exécuter.
Un comité formé de représentants des cinq municipalités concernées, soit Sainte-Justine, Saint-Camille, Saint-Magloire, Sainte-Sabine et Saint-Cyprien, a tenu de nombreuses rencontres entre août et octobre pour pondre ce document.
«On avait déjà une bonne base et le ministère de la Sécurité publique nous a fourni un gabarit sur lequel on pouvait se baser, en y donnant notre saveur locale», indique Gilles Vézina, directeur général de la municipalité de Sainte-Justine.
Ce nouveau plan de sécurité civile s’accompagne d’un organigramme composé de ressources venant des cinq localités concernées. En cas de sinistre ou d’événement majeur, le centre de coordination sera situé au bureau municipal de Saint-Camille, où se trouve également le bureau-chef de la régie, alors que l’école des Appalaches de Sainte-Justine serait transformée en centre d’hébergement. Advenant qu’il soit impossible d’utiliser l’école secondaire, le plan prévoit que des centres d’hébergement secondaires pourraient être implantés dans chacune des localités du territoire.
Maire de Saint-Camille, Adélard Couture souligne que ce nouveau plan de sécurité civile pourra être bonifié au besoin. Quelques ajustements restent à faire et celui-ci sera officiellement signé par les maires des cinq municipalités lors d’une cérémonie qui aura lieu au cours des prochaines semaines.
«On espère ne jamais avoir à l’utiliser, mais s’il se passe de quoi, c’est plus facile de réagir», précise Gilles Vézina qui ajoute que les citoyens seront régulièrement informés sur les mesures à adopter lors certaines situations. «Lors de pannes comme nous avons connu l’automne dernier, on rappellera aux gens que pour les 72 premières heures, ils doivent être en mesure de se débrouiller, à moins de situations particulières, le temps de mettre toute la structure en place.»
Des simulations ou pratiques administratives seront menées et la tenue de pratiques à grande échelle, sur le terrain, n’est pas écartée.
Rappelons également que plusieurs localités, dont les cinq situées sur le territoire de la régie, ont fait l’acquisition de Municito, nouveau système de communications qui permettra de lancer des alertes en temps réel par courriel, appels vocaux automatisés ou par textos.
Source et crédit photo : Serge Lamontagne – La Voix du Sud
Last modified: 24 janvier 2020